Un fayot averti en vaut deux

Il faut réhabiliter le fayot, et promouvoir la pratique de cet art délicat au bureau. Oui, vous avez bien lu, le fayotage est un art, qui vaut au fayot habile le soutien indéfectible de ses chefs, pour le meilleur et contre le pire.
La plaidoirie de Benjamin Fabre est sans faille.
Fi donc des préjugés qui font du fayot un pestiféré. Car comme l’annonce l’auteur en préambule, « prenez la vie professionnelle du bon côté, et le bon côté, que vous le vouliez ou non, sera toujours celui de vos chefs ».

Le fayot a mauvaise, presse pensiez-vous. Mais ça c’était avant. Oui, le fayot est soumis à l’opprobre dans les cours de récré. Mais devenus grands, les plus malins courrons acheter la méthode drôlatique de Benjamin Fabre. L’homme est diplômé de l’ESSEC et consultant, c’est dire si il en connaît un rayon en la matière. Et à l'en croire, le fayot serait une sorte d'aboutissement en matière d'évolution darwinienne, considérant les capacités d'adaptation de l'humain plongé dans l'univers hostile du bureau.Ces petits malins mettront en pratique les 50 situations de fayotage, de la plus simple « on vous met un consultant dans les pattes » (graduation un haricot), à la plus compliqué – au choix « votre boss a un problème d’odeur » ou « vous épousez votre boss » (5 haricots, on mettra de côté la situation 46, hors concours), pour fayoter tous les jours, dans toutes les situations, sans se faire lyncher à la machine à café.Par les temps qui courent, ça ne coûte rien d’essayer. Comment devenir un parfait fayot au bureauEditions TUT-TUT13€

22/11/2013

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coaching, humour, entreprise